Discours du Président de la République du Tadjikistan, Leader de la Nation S. E. M. Emomali Rahmon à la réunion avec des activistes, membres du public et responsables religieux du pays

9 марта, 2024 14:15

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Le 9 mars 2024

Chers compatriotes !

Chers activistes, membres du public et responsables religieux !

Tout d’abord, je félicite sincèrement tout le peuple du Tadjikistan, compatriotes à l’étranger, vous y compris, honorables invités, à l’occasion du mois sacré du Ramadan — le mois de la piété et de la charité, de la miséricorde, du pardon des péchés et de la purification spirituelle. Je souhaite à la famille de chaque résident du pays, la paix, la tranquillité, l’abondance et une vie prospère.

Il convient de noter que la sagesse du jeûne ne réside pas seulement dans une restriction de la nourriture et de la boisson, bien au contraire, ce mois sacré pour les musulmans est un moyen spirituel important pour accomplir des actes de charité, des actes honorables, garder les mains et la parole propres, accorder son pardon, faire preuve de patience et développer d’autres qualités humaines respectables.

Selon les versets du Saint Coran et les hadiths du Prophète, chaque action digne et charitable accomplie au cours de ce mois sacré est magnifiée et récompensée de nombreuses fois, ce qui représente une grande signification sainte.

Par conséquent, le mois de Ramadan est la période la plus propice pour accroitre les bonnes actions envers les orphelins, les personnes en situation de handicap, les personnes à faible revenu et négligées, les malades, les proches.

Dieu dit dans la sourate « Tawbah » (Le repentir), verset 60 : « Les aumônes (sadaqahs) ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier de Dieu, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret de Dieu! ».

À la fin de l’année dernière, le Message du Chef de l’État a défini les principales orientations de la politique intérieure et extérieure du Tadjikistan, et en janvier de cette année, lors d’une réunion élargie du Gouvernement du pays relative aux bilans de 2023, les réalisations du peuple du pays ont été analysées en détail et les objectifs pour l’avenir proche ont été identifiées.

Aujourd’hui, je souhaiterais partager mon point de vue sur les processus qui se déroulent dans le monde moderne, y compris concernant le choc des cultures et des civilisations, les désaccords et les conflits religieux, l’expansion sans précédent du terrorisme et de l’extrémisme religieux, la « double politique » à l’égard des groupes extrémistes religieux, qui sont devenus un moyen d’exploitation pour diverses forces intéressées, ainsi que leur impact sur notre société et notre État.

Il y a des sujets que nous devons aborder clairement et ouvertement, discuter des procédés indésirables et les prévenir à l’avenir, afin que des tragédies comme celles des années 1990 ne se reproduisent plus.

C’est pourquoi, à la veille du mois sacré du Ramadan, nous avons décidé de rencontrer des membres du public du pays, des scientifiques et experts, des activistes et des responsables religieux afin d’évoquer des questions liées à la vie sociale, y compris la moralité et l’éducation de notre population, en vue d’identifier les tâches à accomplir pour éliminer certains problèmes et lacunes qui existent dans ce domaine.

Je voudrais vous rappeler que l’éveil de la prise de conscience des valeurs nationales, de la culture et de la haute moralité de notre peuple au cours des plus de 30 ans d’indépendance de notre pays ont eu pour effet bénéfique que des milliers d’entrepreneurs et hommes d’affaires, des personnes généreuses et consciencieuses, soutiennent la politique sociale humaine de l’État et du Gouvernement en accomplissant de nombreuses actions créatives et pieuses.

À ce jour, ils ont contribué à la construction de milliers d’écoles et jardins d’enfants, d’hôpitaux et centres médicaux, de routes et ponts, d’usines, d’entreprises industrielles et ateliers ainsi que d’autres installations socio-économiques. Cela a permis de générer des emplois à des centaines de milliers de résidents à travers le pays, d’aider des familles nécessiteuses, des orphelins et des handicapés 4 à 5 fois par an.

Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer ma sincère gratitude envers l’État et le Gouvernement du pays pour leurs initiatives patriotiques et sociales.

C’est la bonté et la charité qui réjouissent le Tout-Puissant. La grâce et les fruits de ces bonnes actions atteignent les sept générations d’une personne et sont enregistrés dans le livre des actes, à la fois pour elle-même ainsi que pour ses ancêtres qui ont éduqué des descendants si vertueux.

Vous êtes témoins du fait qu’en ce jour, des centaines de milliers de nos concitoyens émigrent à l’étranger pour du travail. Bien que souffrant loin de leur famille et de leurs enfants ils contribuent néanmoins à de bonnes actions.

N’est-ce pas une bonne chose ?

De la même manière, la construction d’une école ou comme on l’appelait autrefois, une madrasa, au sein de laquelle plusieurs de nos adolescents qui ne peuvent pas parler accéderont à l’alphabétisation et le savoir, et des jeunes obtiendront des professions et des compétences, ne relève-t-elle pas d’une bonne action ?

Aujourd’hui, nous sommes reconnaissants du fait que, grâce à l’indépendance de l’État, des conditions favorables ont été créées dans toutes les sphères de la vie sociale de notre pays, y compris la liberté de conscience, et que nos citoyens exercent librement leurs pratiques religieuses.

Etions-nous en mesure de nous rendre librement à la mosquée dans les années 1990 ?

Pouvions-nous rendre visite à nos parents et à nos enfants dans d’autres villes et districts sans entrave ?

Est-ce qu’aujourd’hui est différent de cette époque ?

Dans ces années-là, l’une des causes de ces troubles fut notre ingratitude, qui conduisit à des difficultés et des malheurs.

Néanmoins, dans certaines régions, ce même comportement est encore observé à ce jour.

Grâce à ce grand événement historique dans la vie de notre peuple, c’est-à-dire l’indépendance et la liberté, nous avons réussi à faire renaître nos valeurs nationales et religieuses. Nos compatriotes ont eu accès au madhhab de notre religion, à la vie et à l’œuvre des sages, des scientifiques et des écrivains.

L’indépendance de l’État a permis au peuple tadjik éduqué de rééditer et de fournir aux habitants de notre pays les œuvres des grands fils de la nation.

Je répète une fois de plus que tout cela résulte de l’héritage le plus sacré de la vie de notre peuple : l’indépendance, la liberté et la laïcité de notre État, qui a rendu possible l’égalité des chances et des conditions favorables pour que chaque personne puisse vivre sa religion.

Nos compatriotes ont également eu l’occasion de faire renaître les coutumes et traditions nationales, les fêtes religieuses — Navruz et Mehrgon, Tirgon et Sada, les fêtes du Ramadan et du Kurban, en tant que partie intégrante de la culture nationale. Maintenant les vieux tout comme les plus jeunes du pays célèbrent librement et fièrement ces rites qui sont vieux de plus de six mille ans d’histoire.

Au cours des années d’indépendance, le Gouvernement du Tadjikistan a mené à bien de nombreuses activités importantes afin de créer des conditions favorables à la liberté de conscience et à la liberté de religion.

En 2009, la célébration du 1310ème anniversaire du fondateur du tolérant madhhab hanafi, un fils exceptionnel de la nation tadjike, Abuhanifa Numon ibn Sobit, plus connu sous le nom d’Imam Azam, avec la participation de scientifiques et d’experts célèbres du monde islamique et de personnalités reconnues de 55 pays du monde, est devenue un événement important dans la vie spirituelle de notre peuple.

Lorsque j’ai décidé d’organiser un tel événement, certains représentants de l’intelligentsia du pays s’y sont opposés et se sont demandé quel était le but de cela.

Ils n’avaient pas tenu compte d’un fait important, que notre peuple ne connaissait pas son propre madhhab, beaucoup même ne savaient pas à quel madhhab nous appartenions.

Je l’ai vu.

En outre, la célébration de dates associées à la vie et à l’œuvre de personnalités scientifiques et religieuses éminentes telles que Maulana Jalaluddin Balkhi, Abu Ali ibn Sino (Avicenne), Abdurahmon Jami, Muhammad Khujandi, Aburayhon Biruni, Muhammad Ghazali, Nosir Khusrav Kubadiyani, Mir Sayyid Ali Hamadoni et bien d’autres, la publication de nombreux ouvrages moraux et scientifiques des philosophes du passé, la traduction en langue tadjike et la triple édition du Saint Coran, le mettant à la disposition du peuple du Tadjikistan font partie des travaux réalisés en ce sens.

Sur instruction du Chef de l’État, certains des commentaires reconnus du Saint Coran — « Traduction du commentaire de Tabari », « Hidoya » de Burhoniddin Abuhasan ibn Abubakr, « Saheh » de l’Imam Bukhari, « Muqaddima » d’Ibn Khaldun et d’autres œuvres de grands penseurs islamiques — ont été traduits et publiés en langue tadjike.

Nous l’avons fait pour que le peuple tadjik puisse lire et savoir qui étaient nos ancêtres.

Nous avons l’intention de poursuivre ce travail à l’avenir, en publiant notamment des textes du Saint Coran en langue tadjike, afin que ce livre saint soit ainsi disponible dans chaque foyer de notre pays dans le but de maintenir la pureté des fondements religieux dont notre peuple est adepte.

Dès les premiers jours de l’indépendance, le Gouvernement du Tadjikistan a défini les droits et libertés de l’homme et du citoyen comme étant la valeur suprême et pour ce faire, a mis en place des méthodes et des moyens nécessaires dans les structures de l’État.

La création du Comité des affaires religieuses, la rationalisation des traditions, célébrations et rituels auprès du Gouvernement de la République du Tadjikistan, l’Institution d’État « Centre d’études islamiques auprès du Président du pays », l’Institut islamique du Tadjikistan portant le nom d’Imam Azam, l’adoption des lois de la République du Tadjikistan « sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels », « Sur la liberté de conscience et des associations religieuses », « Sur la responsabilité des parents pour l’éducation de leurs enfants », l’enregistrement de 4000 associations religieuses ainsi que l’organisation de voyages collectifs de citoyens pour effectuer le Hajj font partie de ces entreprises.

Aujourd’hui, on dénombre au Tadjikistan une mosquée pour 2 000 habitants, alors que dans d’autres États membres de la Communauté des États indépendants, ce chiffre se situe aux alentours de 3000 à 3500 et dans d’autres pays développés du monde plutôt autour de 5000 à 5500.

Par ailleurs, un centre ismaélien, deux comités pour le développement des centres ismaéliens et 67 organisations religieuses non islamiques opèrent librement dans le pays.

L’annonce faite en 2010 par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) de désigner Douchanbé comme capitale de la culture islamique est une preuve forte que les Tadjiks ont apporté une contribution précieuse à la préservation du patrimoine religieux, à son enrichissement et à la culture et à l’éducation islamique en général au niveau du monde islamique.

Ce fait témoigne du fait que, même pendant la période de l’indépendance, de nombreuses conditions ont été créées pour que les citoyens du pays puissent exercer leurs droits et libertés religieuses, garantissant ainsi que la liberté de conscience est au niveau adéquat.

Alors pourquoi ne devrions-nous pas être reconnaissants d’avoir notre propre État, un État indépendant de surcroît ?

Aujourd’hui, il y a des peuples à travers le monde qui luttent depuis des centaines d’années pour obtenir leur propre état et qui ont ainsi sacrifié et continuent de sacrifier des millions de vies.

Dans ce cas, je ne dirai qu’une chose : une personne qui est ingrate envers cette terre du Tadjikistan, ingrate envers cette terre paradisiaque de ses ancêtres, sera impuissante.

Seule l’indépendance et le système laïc de notre État ont permis aux représentants de différentes nationalités, aux adeptes de différentes religions et aux madhhabs de notre pays d’exercer librement leurs activités religieuses conformément aux exigences et dispositions de la Constitution du pays et de la législation en vigueur.

L’histoire du nouvel État tadjik et le passage du temps ont prouvé la justesse de notre choix d’un système étatique laïc dans les conditions modernes.

Je n’étais à peine chef de l’État que depuis cinq jours lorsque j’ai été élu lors de la 16e session historique du Conseil suprême, dans l’ancienne ville de Khoudjand, pour assurer la sécurité de l’État tadjik sur la scène mondiale et empêcher son effondrement. C’est précisément la voie et cette forme de gouvernement que j’ai proposée.

L’analyse des mesures prises par le Gouvernement tadjik au cours des 32 dernières années en matière de religion montre que notre État démocratique et laïc prend des mesures constantes pour garantir la liberté de conscience et qu’il s’acquitte dûment de sa tâche historique et de sa mission envers son peuple pieux.

Aujourd’hui, nous sommes libres – une personne dans notre État est libre de pratiquer son culte, de prier, de jeûner, d’aller à la mosquée, d’entreprendre pèlerinage et de réaliser de bonnes actions.

L’État du Tadjikistan a une attitude bienveillante envers toutes les religions et crée des conditions favorables pour leurs adeptes, en particulier pour le développement de la religion sacrée qu’est l’Islam, dont 99% des habitants de notre pays en sont ses adeptes. Il exprime ainsi son respect pour l’ensemble des valeurs humaines.

Nous faisons tout cela en signe de respect pour le travail accompli par nos glorieux ancêtres, sur la voie de la préservation et de l’amélioration des valeurs de la religion sacrée de l’Islam, en la purifiant de toutes sortes de superstitions et de préjugés, en la protégeant de divergence et en renforçant l’essence de notre religion.

Parce que le grand fils de la nation tadjike Abuhanifa Numon ibn Sobit, alias Imam Azam, est le fondateur du plus grand madhhab tolérant dans le monde islamique, le nombre de ses disciples représente près de 60% des musulmans du monde, c’est-à-dire plus de la moitié.

Jugez-en par vous-mêmes, comment ne pas être fiers de ce grand fils de la nation et d’autres grands hommes ? Comment ?

Je vous rappelle que la raison du grand nombre d’adeptes de l’école Hanafi est son rationalisme et sa tolérance ; elle s’adapte aux conditions de chaque époque, y compris l’époque moderne, et place l’homme dans une position très élevée en tant que meilleure création de Dieu.

En effet, à notre époque, les peuples et les nations, grâce à l’étude et à l’inventions dans la science, les connaissances et la technologie modernes, cherchent à préserver leurs valeurs nationales, acquis culturels et les libertés individuelles sous la protection de leur État indépendant contre la menace de la mondialisation des intérêts et des abus de valeurs.

Dieu a créé l’être humain, il l’a donné l’esprit, les yeux, l’eau, le sol et la terre pour qu’il puisse vivre, profiter de ce monde, travailler avec son esprit, s’adapter au temps, résister aux superstitions, étudier la science, maîtriser une profession, l’artisanat et faire avancer sa vie.

Suivre les rituels de nos ancêtres — l’école Hanafi — est l’un des moyens les plus efficaces de protéger l’espace idéologique de notre société contre les menaces et les dangers dans les conditions modernes.

Abouabdoulla Mohammad Ismail Bukhari, dans les conditions difficiles de la crise de la «science du hadith», parmi des centaines de connaisseurs célèbres des hadiths du Prophète a tenté de rétablir l’ordre et, parmi des centaines de milliers de hadiths fictifs, a présenté au monde islamique 7 mille 250 hadiths authentiques en les retravaillant par des méthodes scientifiques, logiques et historiques.

La science mondiale et tous les musulmans du monde considèrent «Al-Jame-ul-Sahih» de l’Imam Bukhari comme le livre le plus précis après le Livre d’Allah, c’est-à-dire le Saint Coran.

Maulana Jalaluddin Balkhi a élevé la sagesse et l’éthique islamiques à des normes de poésie très élevées, a construit un pont de compréhension et de tolérance à la frontière de trois civilisations — islamique, grecque, et chrétienne — et a initié un dialogue entre les cultures et les civilisations.

La poésie spirituelle (Masnavi) du Maulavi (Roumi),

est, en fait, le Coran dans la langue Pehlavi (persan)!

Ce grand chef-d’œuvre du fils de la nation tadjike, dont l’UNESCO a décidé de célébrer le 800e anniversaire à l’initiative du Tadjikistan, a été publié dans un très grand tirage dans le monde entier et est devenu un livre très lu parmi les nations du monde.

Par la volonté du destin, j’ai visité sa tombe deux fois.

Vous verrez différentes nationalités, peuples et représentants de différentes religions et confessions dans le sanctuaire de Maulana.

Je pense que les œuvres composées par Maulana sont destinées à ces jours et ces nuits ; elles sont écrites pour tous.

Ils servent pour l’unité, la tolérance, la patience, la coopération, la coexistence, l’amitié et la camaraderie.

C’est pourquoi il est aimé de tous.

Le pont spirituel et culturel construit par Maulana a uni différents peuples et nations du monde pendant des siècles, et même aujourd’hui les adeptes de différentes religions — musulmans, chrétiens et juifs — visitent son sanctuaire et honorent son nom et héritage.

Nous sommes fiers que toutes les œuvres de Maulana soient écrites en tadjik.

Cette année, à l’initiative et sur proposition du Tadjikistan, l’UNESCO accueillera la célébration de Maulana, et je pense qu’elle jouera un rôle précieux dans la présentation digne et une meilleure reconnaissance de la langue, de l’histoire et de la culture du peuple tadjik dans l’arène mondiale, ainsi que le renforcement de notre identité nationale.

Mais depuis les années 1990, de nouveaux prêtres, de nouveau hazrats et maulavis sont apparus, qui, avec tous leurs travaux falsifiés et fabriqués, ont voulu conduire notre peuple dans la mauvaise direction.

Si aucune loi n’existe, de nouveaux prophètes comme Cheikh Temur apparaîtront dans chaque village.

Ensuite, chaque domullo commence à imposer son point de vue au peuple, proportionnellement à son intelligence et à sa compétence.

Tous les érudits et grandes figures de notre nation, comme Ustad Abouabdoulla Roudaki et Hakim Aboul Qasim Firdawsi, Nasir Khusrawi Qubadiani et Abu Ali Ibn Sina (Avicenna), Maulana Jalaluddin Balkhi et Sheikh Saadi Shirazi, Khoja Hafiz Shirazi et Kamal Khujandi, Mirza Abdul Qadir Bedil, Ahmad Donish et Ustad Sadriddin Aini ont inspiré la réalisation du monde et la vie d’autre monde à travers l’illumination et la connaissance de soi.

Par conséquent, le peuple du Tadjikistan, en particulier les jeunes qui se considèrent comme des musulmans et des adeptes de l’école de pensée Hanafi, a le droit moral d’être fier d’être l’héritier de figures scientifiques et morales universelles.

Chaque personne dans ce pays, chaque adolescent et jeune homme, inextricablement lié à la nation tadjike par des racines historiques, linguistiques, culturelles et spirituelles, devrait fièrement dire que je suis un tadjik, un petit fils et héritier des ancêtres instruits qui ont rendu un service précieux pour le développement de la science, culture et civilisation humaine, ainsi que la protection de l’authenticité de la religion de l’Islam, et méritent une place digne dans le monde islamique.

Les responsables religieux, expliquez aux gens et inspirez-les, tout d’abord, vous devez vous-même être éduqué et avoir suffisamment de connaissances.

Pourquoi vénérons-nous quelqu’un d’autre ?

Pourquoi faisons-nous propagande en faveur d’autres ?

Je ne comprends pas ce que ce comportement nous donne ?

Pourquoi induisons-nous la nation en erreur ?

Dans quelle langue dois-je l’expliquer ?

Le chef de quel pays du monde pousse consciemment sa nation, son peuple dans le feu ?

Chers participants !

Il convient de noter que, malgré la bonne attitude de l’État à l’égard de toutes les religions et madhabs, en particulier l’Islam, les manifestations de fanatisme et de superstition, la divergence et l’extrémisme religieux ont été inquiétant ces dernières années, et le non-respect des normes de la Constitution et des lois en vigueur s’est accru.

Nous avons vu, et nous nous souvenons bien, que toutes les tragédies des années 1990 ont survenus par la violation de la Constitution et des lois existantes.

On a tout écrasé. Où cela a-t-il mené ?

À l’anarchie !

Et ce, en dépit du fait que, selon d’éminents étudits des sciences islamiques, la superstition, le fanatisme et l’extrémisme religieux n’ont aucun lien avec les enseignements humanistes de l’Islam.

Les ennemis de la religion islamique soutiennent et financent l’extrémisme religieux par tous les moyens possibles pour semer les graines de la dissension et de la haine, pour créer un sentiment d’islamophobie et de division religieuse au sein de la communauté musulmane pour servir leurs propres fins, y compris pour s’emparer des richesses des pays.

Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne que le centre d’un certain nombre de partis et mouvements terroristes et extrémistes se trouve dans les pays développés du monde.

En outre, la plupart des guerres qui éclatent entre pays sont, d’une manière ou d’une autre, des guerres de religion.

Elles sont perpétrées des mains des ennemis de l’Islam et de la oumma musulmane.

Ces dernières années, l’expansion sans précédent des efforts des superpuissances pour réaliser leurs intérêts, la redistribution du monde, l’armement rapide, le début d’une nouvelle étape de la « guerre froide », l’intensification sans précédent des activités des groupes terroristes et extrémistes, qui ont malheureusement acquis un caractère religieux, la situation complexe qui a surgi à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que le changement climatique et ses graves conséquences — sécheresse et manque d’eau, pénuries alimentaires et faim rendent la situation mondiale compliquée et imprévisible.

Autrement dit, l’humanité se trouve aujourd’hui dans une période de conflits et confrontations militaires graves, de sécheresse et de pénurie d’eau, de famine, de déclin économique et social et, en général, dans une situation très compliquée de son histoire.

L’histoire de l’humanité traverse des années très sensibles et dangereuses.

C’est pourquoi, dans une telle situation, dans de telles années, où nos vies et les vôtres sont en danger, nous devons éviter des excès.

En raison des facteurs mentionnés, nous avons été témoins ces dernières années de déstabilisation de la vie des populations et de perturbation de la situation sécuritaire des États à cause de la politisation de l’Islam ou de l’influence de l’Islam politique dans plusieurs pays à population musulmane.

Ce n’est secret à personne aujourd’hui d’où sont originées et où ont mené les « révolutions de couleur » et d’autres processus similaires, conçus à l’instar de la guerre civile forcée du Tadjikistan.

La politisation de la religion est un processus artificiel et n’a pas sa place dans les enseignements islamiques.

Puisque la religion de l’Islam n’était pas politique dès le début de son origine et au premier plan l’objectif de ses enseignements est de lire et d’étudier, puis de croire en Dieu et de reconnaître son unité.

Quand nous disons que Dieu est un et unique, pardonnant et miséricordieux, il est nécessaire de l’adorer uniquement, et non quelqu’un et ni rien d’autre.

Dans la situation complexe du monde contemporain, nous avons le devoir de protéger l’indépendance, la liberté et la sécurité de l’État et de la société, tout en respectant les exigences des lois de l’État laïc, de traiter les valeurs religieuses de manière rationnelle, de sauvegarder les valeurs constructives de la religion islamique et d’empêcher la propagation des divergences et de l’extrémisme.

Je crois que la neutralité ou le compromis sur cette question équivaut à détruire notre propre bonheur et celui de nos enfants.

L’ancienne génération du pays et la plupart de ceux qui sont assis dans cette salle savent très bien à quels types d’événements et de tragédies la neutralité conduit, tant pour l’État que pour la nation.

Si l’une des raisons de l’implication de la population dans la guerre civile forcée était l’utilisation biaisée des sentiments religieux du peuple, l’autre facteur principal était la neutralité et l’indifférence à l’égard du sort de l’État et de la nation.

J’étais l’un des témoins vivants dans la salle du Parlement de cette époque.

La guerre civile n’aurait pas éclaté au Tadjikistan si de nombreuses personnes n’étaient pas restées neutres.

Quel genre de malheurs cette guerre a-t-elle apporté. Combien de personnes sont mortes.

Plus de 150 000 personnes tuées, un million de réfugiés forcés, plus de 50 000 enfants orphelins, des millions de personnes qui ont perdu leurs proches chers et des milliards de somoni de pertes économiques de cette époque n’ont pas encore été oubliés par le peuple et se font encore sentir dans notre économie et nos vies d’aujourd’hui.

Des dizaines de nouveaux cimetières sont apparus dans le pays voisin de l’Afghanistan à cause des réfugiés tadjiks.

À cette époque, les gens qui vendaient leur foi montaient père contre fils et frère contre frère, et la guerre civile forcée du début des années 90 commençait par les mosquées.

Autrement dit, le moment est venu pour nous de lutter collectivement contre toutes sortes de phénomènes indésirables et dangereux, notamment l’extrémisme et le terrorisme, et de garantir l’État de droit dans le pays.

Considérez par vous-même qu’à l’époque soviétique, il n’y avait que 34 mosquées au Tadjikistan, dont 17 mosquées cathédrales, 15 églises et 2 synagogues.

Il n’y avait ni Hajj, ni Haji, ni Omra, ni Institut islamique, ni un grand nombre de mosquées pour cinq prières et prières du vendredi.

Ceux d’entre vous qui sont adultes le savent.

Cependant, malgré les restrictions aussi strictes de l’époque, il n’était ni un extrémiste, ni un terroriste religieux, ni des conspirations et machinations religieuses.

Aujourd’hui, le Tadjikistan compte 4000 mosquées, l’Institut islamique, instituts de théologie scientifique, plus de 250 000 pèlerins (haji), plus de 400 000 pèlerins de la Omra et des milliers de responsables religieux — les diplômés des établissements d’enseignement religieux étrangers et nationaux ont été formés dans l’atmosphère des libertés d’indépendance.

L’une des plus grandes mosquées de la région a été construite dans la capitale du Tadjikistan.

La construction du nouveau bâtiment moderne de l’Institut islamique du Tadjikistan, doté du plus haut art de l’architecture nationale, avance rapidement.

Cependant, en échange de toutes les mesures mises en œuvre jusqu’à présent et du soutien de l’État et du Gouvernement afin de maintenir la stabilité de la situation religieuse dans le pays, le sectarisme et la superstition, les divergences, l’adhésion aux idées et cultures étrangers, les excès, et les actes terroristes de nature religieuse deviennent un facteur inquiétant et une préoccupation sérieuse.

Je tiens particulièrement à souligner que ce processus ne peut qu’affecter la situation politique, économique, sociale et morale de la République du Tadjikistan, qui est aujourd’hui reconnue dans le monde comme un pays actif qui prend des initiatives créatives pour résoudre les problèmes mondiaux.

Et maintenant nous venons d’effacer de la mémoire le vilain concept de « guerre fratricide » qui a été imposé à notre peuple ancien et civilisé, et nous présentons actuellement le Tadjikistan sur la scène internationale comme un État indépendant, démocratique, légal et laïc, et surtout, en tant que pays actif initiateur et createur, auteur de cinq initiatives au niveau international.

Dans ce contexte, il faut dire que la fête du nouvel an ancestral — Navrouz a également obtenu un statut international à l’initiative du Tadjikistan.

Des plats nationaux tadjiks — oshi pilaf, nos vêtements nationaux, y compris chakan, ont été présentés au monde.

Mais qui nous a connu les années précédentes ?

Alors comment ne pas être reconnaissants pour cet État, cette structure étatique et cette Patrie céleste.

Les pages de l’histoire de l’État national tadjik décrivent des tragédies et des événements difficiles dans la vie du peuple, facilités par la prédominance d’une vision religieuse radicale, le renforcement des préjugés religieux et la politisation des opinions religieuses.

A titre d’exemple, citons le sort de l’État samanide.

Selon les données de l’académicien Bobojon Gafourov dans le livre «Tadjiks», l’État samanide a été formé sur la base de la connaissance de soi et de l’éveil de la conscience nationale, a existé pendant 124 ans et a été vaincu précisément à cause de radicalisme religieux et l’adhésion aux idées et cultures étrangers.

Les personnalités religieuses qui ont trahi leur identité nationale ont jeté les bases pour soutenir les étrangers qui attentaient la prise de contrôle de l’État-nation tadjik.

À la fin du XXe siècle, alors que le Tadjikistan a obtenu son indépendance, des personnalités religieuses extrémistes vénérant les étrangers, pour s’emparer du pouvoir, ont tenté, sous couvert de slogans islamiques, de détruire le jeune État tadjik, et en imposant une culture étrangère à plonger une fois de plus le peuple tadjik dans la servitude des autres.

Dans des conditions aussi cruciales, un groupe de dirigeants et d’intellectuels ont fait preuve d’indifférence à l’égard du sort futur de leurs enfants et petits-enfants, ce qui a entraîné le pays nouvellement indépendant dans une guerre civile.

Conformément aux conclusions des scientifiques, des experts et des érudits islamiques, au cours des 14 derniers siècles, l’un des moyens éprouvés des acteurs géopolitiques a été la mise en œuvre de programmes « d’islam politique » qu’ils ont utilisés pour atteindre toutes sortes d’objectifs biaisés et égoïstes.

Nos compatriotes se souviennent bien de la façon dont, avec l’aide d’acteurs géopolitiques, est apparue sur la scène politique l’organisation terroriste et extrémiste « Parti de la Renaissance islamique», dont les activités ont été interdites dans le pays et qui est responsable du déclenchement de la guerre civile forcée. Cela a été fait dans le but de créer un État islamique et d’imposer une culture étrangère à notre peuple.

L’étude et l’analyse de la question montrent que pour le sort futur de la nation tadjike, le facteur de radicalisation de la société et l’adhésion des citoyens aux organisations terroristes à caractère religieux dans les conditions actuelles restent également une menace sérieuse ; si ce processus n’est pas supprimé, cela aura des conséquences indésirables.

Les structures et organes compétents de l’État, sur la base des programmes et autres documents adoptés par l’ONU et des normes législatives, mènent une lutte organisée contre les menaces mentionnées. Le Tadjikistan est reconnu comme un pays actif dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, en luttant en coopération avec la communauté internationale contre ces phénomènes dangereux.

Malgré cela, il existe des cas où certains de nos citoyens rejoignent des organisations et mouvements terroristes et extrémistes dans certains villes et districts.

La raison principale de cette situation réside avant tout dans le fait que le travail avec le peuple en vue de la formation d’une morale créatrice n’est pas établi au niveau approprié.

Chefs de régions, de villes et de districts, structures locales des ministères de l’éducation et des sciences, de la culture, du travail, des migrations et de l’emploi, comités de la jeunesse et des sports, des femmes et de la famille, des affaires religieuses, rationalisation des traditions, célébrations et rituels, autres agences publiques et sociales, y compris les forces de l’ordre et les tribunaux, considèrent le travail idéologique comme d’une importance secondaire et n’accordent pas l’attention nécessaire à cette question.

Sur la base de l’article 1 de la Constitution, qui a été adoptée non pas par moi, ni par le parlement, mais par le référendum général du peuple du Tadjikistan, la République du Tadjikistan a été déclarée souveraine, démocratique, fondée sur le droit, laïque, unifiée et État social, avec la liberté de conscience et de croyance, entre autres droits et libertés, dotée de garanties constitutionnelles.

Dans la continuité de ce processus, les lois « Sur la liberté de conscience et d’associations religieuses », « Sur la lutte contre l’extrémisme », « Sur la lutte contre le terrorisme », « Sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels », « Sur la responsabilité des parents pour l’éducation des enfants », le Concept de politique de l’État dans le domaine de la religion et les stratégies nationales de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme pour 2016-2020 et 2021-2025 ont été adoptés et sont en cours de mise en œuvre.

Mais il convient de souligner que les sujets de la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, y compris les ministères et départements concernés, les organismes chargés des affaires religieuses, de la jeunesse, des femmes et de la famille, les organes exécutifs locaux du pouvoir d’État, les organes d’administration autonome des villages ruraux, ainsi que le public, n’ont pas établi au niveau approprié la mise en œuvre des documents mentionnés conformément à la situation réelle. Cela donne l’impression qu’ils ont oublié l’horreur et la tragédie de la guerre civile des années 90 du siècle dernier.

Beaucoup de gens ont oublié de quoi, d’où et pour quelles raisons et facteurs la guerre a été déclenchée.

A cette époque, il y avait toutes les structures nécessaires.

Il y en avait encore plus qu’aujourd’hui, mais ce n’était qu’un rapport, tout était sur papier.

Bien que les activités de 28 organisations extrémistes et terroristes aient été interdites dans le pays par des décisions de la Cour suprême, il existe encore des cas d’adhésion à de tels partis et mouvements.

Au cours des 10 dernières années, 6680 crimes à caractère extrémiste et terroriste, dont 86 actes terroristes et tentatives terroristes, ont été détectés et enregistrés dans le pays, et 11 cas d’actes terroristes et de tentatives terroristes ont été déjoués.

A cette période, en raison d’une vaste agitation extrémiste à travers les réseaux sociaux et pendant le séjour des citoyens en migration de travail, l’adhésion des jeunes à l’organisation extrémiste et terroriste « État islamique » et à d’autres groupes terroristes, leur mobilisation vers les zones de conflit s’est accrue, soulevant de graves préoccupations du public.

Selon les dernières informations, plus d’un millier de personnes ayant participé à des conflits armés dans des pays étrangers ont été tuées et des milliers d’autres personnes n’ont pas été identifiées.

À cet égard, je voudrais souligner un point supplémentaire.

Les personnes qui reviennent d’études dans des établissements d’enseignement religieux non officiels et douteux de pays étrangers introduisent des idées radicales et hostiles dans l’atmosphère religieuse du Tadjikistan.

Par exemple, les représentants du courant « Salafisme » ont une vision négative sur l’école hanafite et son fondateur, l’Imam Abouhanifa, et une attitude très hostile envers « Ismaélisme », qui est l’école historique d’une partie de la population indigène du pays.

Les partisans de ce courant nient les opinions des représentants d’autres courants (madhabs) et les condamnent comme blasphèmes et, dans ce contexte, intensifient les contradictions interreligieuses entre musulmans.

Il convient de mentionner que la plupart des personnes qui ont rejoint « l’État islamique » et d’autres organisations extrémistes et terroristes sont des adeptes des enseignements du « Salafisme ».

De ce point de vue, par décision de la Cour suprême du Tadjikistan, ce courant a été déclaré extrémiste et terroriste et son activité a été interdite à l’intérieur du pays.

Cependant, depuis 2015, plus de 2300 citoyens du pays ont été impliqués dans ce courant et 1,945 enquêtes pénales ont été ouvertes sur ces cas.

Il est préoccupant que certains imams deviennent des adeptes de groupes extrémistes et terroristes et encouragent et promeuvent leurs idées extrêmes auprès des fidèles.

Par exemple, l’imam d’une des « mosquées pour les cinq prières » de la ville de Konibodom, au cours de ses études religieuses à l’étranger, a rejoint le mouvement extrémiste de « Salafisme » et a régulièrement organisé des rassemblements illégaux lors de ses activités dans cette mosquée, et a imposé à un groupe de jeunes de la ville la supériorité du courant « Salafisme » sur le courant de l’Imam Azam en leur donnant des enseignements religieux extrêmes et les a attirés vers ce courant.

L’imam de la mosquée du village de Shodiyona, district de Jabbor Rasoulov, a régulièrement promu et encouragé les idées de l’organisation terroriste « Etat islamique » parmi les fidèles.

En outre, les dirigeants des grandes mosquées centrales des villes et districts de Bobojon Gafourov et Gouliston (une personne pour chaque), Khoujand (2 personnes) et Konibodom (6 personnes) ont rejoint l’organisation extrémiste et terroriste « Frères musulmans » alors qu’ils étudiaient aux établissements d’enseignement religieux étrangers et, après leur retour dans leur pays, ont régulièrement répandu leurs idées extrémistes parmi les masses.

En plus, les missionnaires de cette organisation extrémiste — plusieurs citoyens de la République arabe d’Égypte, afin de démarrer secrètement leurs activités dans notre pays, sont allés travailler à l’Université nationale et à l’Université internationale des langues du Tadjikistan d’après Sotime Ulughzoda en tant que enseignants, ainsi qu’à l’Académie nationale des sciences en tant qu’employés, et, sous prétexte de dispenser une éducation religieuse à des groupes de jeunes, ils ont inculqué leurs idées extrémistes et ont recruté 124 personnes dans l’organisation extrémiste et terroriste des « Frères musulmans ».

Même l’un des imams de la mosquée à Konibodom a brutalement décapité le directeur de l’établissement pénitentiaire alors qu’il exécutait sa peine dans la prison de Khoujand et a tenté de s’évader de la prison.

Ancien imam de la mosquée !

Il y a de nombreux incidents horrifiants.

Ces dernières années, certains citoyens du Tadjikistan ont commis de terribles actes terroristes dans d’autres pays du monde, et cet acte inhumain porte atteinte à la réputation de l’État et de la nation tadjike dans le monde.

Selon les informations disponibles, au cours des trois dernières années, 24 de nos citoyens dans 10 pays du monde ont commis des actes terroristes, notamment en se faisant exploser dans une foule.

Le fait est que le suicide n’est pas un djihade, mais un grand péché contraire aux enseignements et aux exigences de la religion islamique.

Dans la sourate « Baqarah » du Glorieux Coran, verset 95, il est écrit que « ils ne la souhaiteront jamais (mourir), sachant tout le mal qu’ils ont perpétré de leurs mains ».

Ces actions sont conçues par des groupes aux intérêts particuliers et des services spéciaux de certains pays qui profitent du manque d’éducation, de l’inexpérience et de l’ignorance d’une partie de notre jeunesse.

Nous sommes conscients des objectifs partiaux des ennemis de la nation tadjike et prenons toutes les mesures nécessaires pour les empêcher.

Les actions mentionnées sont menées dans le but de diffamer la nation tadjike et l’État tadjik.

Dans ce processus, les dirigeants de l’État prennent constamment des mesures pour pardonner les offenses et guider ceux qui ont commis des crimes vers une vie paisible.

Pendant la période d’indépendance, 17 fois des documents d’amnistie ont été adoptés, plus de 170,000 criminels ont été libérés de leur responsabilité pénale et de leurs sanctions.

Toutes ces mesures visaient à assurer la sécurité de la nation et de l’État, la paix et la stabilité absolues et l’unité nationale.

Cela a été fait pour que notre peuple ne traverse plus les moments difficiles qu’il a connus dans les années 90.

En outre, grâce aux initiatives humaines des dirigeants du pays, des modifications et des ajouts ont été apportés à la législation pénale ; il a été établi qu’en cas de refus volontaire des citoyens de participer à des groupes extrémistes et terroristes, ainsi que de cessation de participation accrue à des affrontements armés sur le territoire d’autres pays, ils sont exonérés de toute responsabilité pénale.

Profitant de cette opportunité, au cours des dix dernières années, 1,640 personnes sont rentrées dans leur Patrie et les poursuites pénales engagées contre elles ont été abandonnées.

Rien qu’en 2023, 328 personnes ont profité de cette opportunité, et en deux mois de cette année — 140 citoyens.

Cependant, 4 075 citoyens du pays sont actuellement recherchés pour avoir commis des actes extrémistes et terroristes.

À cet égard, le Bureau du Procureur général et les autres organismes chargés de l’application des lois sont obligés d’intensifier résolument leurs efforts en vue de leur retour dans leur pays natale, ainsi que de fournir des emplois à ces personnes et citoyens libérés des établissements pénitentiaires.

À cette fin, il est nécessaire de créer un quartier général au sein du Bureau du Procureur général pour examiner les appels des personnes recherchées pour avoir commis des actes extrémistes et terroristes.

Nous appelons une fois de plus ces citoyens à ne pas se laisser tromper par diverses intrigues et à penser à leurs parents, à leurs enfants et à l’autorité de l’État et de la nation.

Ils peuvent retourner dans leur pays en toute confiance et profiter des opportunités offertes par la loi.

Les jeunes doivent comprendre que rejoindre des groupes extrémistes, commettre des actes terroristes et discréditer l’État et la nation a des conséquences décevantes.

Ils doivent choisir le bon chemin dans la vie, exercer leurs activités dans l’intérêt de soi, de la famille, de l’État et de la société, profiter de l’atmosphère paisible du pays et des opportunités offertes par l’État pour la formation professionnelle, la maîtrise des sciences, des connaissances, des métiers et de l’artisanat.

Alors que la plupart des pays islamiques du monde se développent rapidement et, grâce à l’étude des sciences modernes, s’efforcent même de conquérir l’espace, dans notre société, un nombre de citoyens sont de plus en plus attirés par le radicalisme, l’extrémisme et l’enseignement religieux illégal.

Les jeunes des pays islamiques étudient dans les établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux du monde, mais notre peuple est toujours coincé dans sa réflexion sur ce qu’est le bien et ce qu’est le péché, ce qui est permis et ce qui est interdit, comment poser un tapis de prière, comment attacher le turban, le pèlerinage pour le Hajj, la Omra, le festin à l’honneur du Hajj et visite du haji.

Au cours de la période 2020 à 2023, 680 cas d’enseignement religieux illégal concernant 5 000 étudiants ont été identifiés dans le pays.

Rien qu’en 2023, 300 cas d’enseignement religieux illégal ont été détectés et l’implication de plus de 4 100 personnes a été évitée, ce qui indique une intensification du processus de lavage de cerveau des enfants, des adolescents et des jeunes.

Au cours de cette période, les forces de l’ordre ont engagé des poursuites administratives contre 520 responsables religieux pour de telles violations.

Parallèlement, au cours des dix dernières années, les forces de l’ordre ont identifié 1 320 délits visant à empêcher les parents d’assurer l’éducation secondaire de base de leurs enfants.

J’insiste particulièrement sur le fait que l’enseignement religieux illégal conduit dans de nombreux cas à la formation d’un fanatisme religieux dans l’esprit de l’étudiant et à la commission ultérieure d’actes extrémistes et terroristes.

L’analyse montre que la majorité des personnes impliquées dans des crimes extrémistes et terroristes alors qu’ils étaient adolescents ont été exposées à un enseignement religieux illégal et ont été suspendues des écoles secondaires.

Ainsi, la plupart des membres du groupe terroriste qui, dans la nuit du 6 novembre 2019, ont procédé à une attaque armée de l’avant-poste d’Ishkobod des Troupes frontalières, à la suite de laquelle 6 militaires ont été tués, avaient auparavant reçu l’éducation religieuse illégale dans le pays et à l’étranger.

Lors de cette attaque, l’un des membres de ce groupe criminel — une femme âgée a tué avec un couteau une sentinelle qui la croyait en tant que femme — une mère âgée — et s’était approché de lui sans arme.

Il s’est approché d’elle comme s’il s’agissait de sa mère, pour l’emmener dans un endroit chaud, dans une maison chaude.

Imaginez qu’une femme de 70 ans aurait tué son propre petit-fils.

L’objectif de ce groupe était l’acquisition d’armes et le massacre de civils, notamment dans la ville de Douchanbé.

Il y a aussi l’exécution de plusieurs condamnés à la prison de Vahdat, survenue il y a quelques années en raison de divisions religieuses.

Le Gouvernement du pays est constamment soucieux de créer les conditions permettant de recevoir une éducation religieuse à l’extérieur du pays.

Pour réglementer cette question, l’arrêté gouvernemental du 30 décembre 2011 a adopté la procédure d’obtention d’une telle formation.

Pendant la période de l’indépendance, sous la direction des organes gouvernementaux compétents, des centaines de nos citoyens ont été envoyés dans des établissements d’enseignement religieux à l’étranger.

Malgré cela, 4 mille 150 citoyens, en violation de l’ordre établi, se sont rendus à l’étranger et sont entrés officieusement dans des établissements d’enseignement religieux.

Et ce, malgré le fait que leur certificat ou diplôme n’est pas valable au Tadjikistan.

L’analyse montre que ces citoyens ont succombé à la propagande extrémiste et au lavage de cerveau, parmi lesquels 156 ont été impliqués dans les rangs de partis et mouvements extrémistes et terroristes à l’étranger.

À cet égard, grâce aux efforts du Gouvernement du pays, depuis 2010, près de 4 000 personnes étudiant officieusement à l’étranger ont été renvoyées au Tajikistan, et 205 personnes restent toujours à l’extérieur du pays.

Il est nécessaire que toutes les mesures soient prises pour leur retour complet dans leur Patrie, afin qu’ils puissent bénéficier d’un emploi et d’une éducation.

Grâce à la mise en œuvre de mesures spécifiques au cours des trois dernières années, environ 400 citoyens du pays ont été renvoyés de Syrie et d’Irak, et en 2023, 104 personnes ou 29 familles, dont des femmes, des adolescents et des bébés, ont été renvoyées dans leur Patrie.

L’enseignement religieux illégal conduit également à la fraude, à la divination, à la sorcellerie, à d’autres activités illégales, à des activités médicales privées illégales et, dans ce contexte, à causer des dommages physiques et matériels aux citoyens.

Des cas de traitement illégal de personnes par des membres individuels du clergé ont été identifiés dans un certain nombre de villes et de districts.

Par exemple, un habitant du district de Shahrinav, Sattorov Saidmahdikhon, surnommé ”Cheikh Temur”, qui avait déjà été condamné à 7 ans de prison pour fraude et n’avait initialement aucune éducation religieuse, s’étant présenté comme un scientifique dans le domaine de la religion, a eu recours à traitements religieux illégaux, a empêché les enfants de recevoir une éducation générale de base et a pratiqué extorsion de fonds et ainsi a été poursuivi pénalement pour ces actes.

Cet homme, quoi qu’il ait fait, je ne sais pas pourquoi notre peuple se comporte ainsi, «Cheikh Temur» était écrit sur son amulette, vous l’avez probablement vu à la télévision et sur Internet, ils ont dit : «Domullo, lis ce que tu as écrit ici.» Il ne sait pas lire son amulette.

L’amulette qu’il a écrite. Il ne peut pas lire ce qu’il a lui-même écrit.

Il raconte : “Mon père écrivait comme ça, j’ai appris de lui.”

Des gens d’autres pays sont venus lui rendre visite, les nôtres faisaient la queue et embrassaient ses chaussures.

Ils ont fait la même chose avec sa voiture.

Ils faisaient la queue pour boire l’eau qu’il utilisait pour se laver les mains.

Qu’est-ce que c’est? De quel genre d’Islam s’agit-il ? Où est-il écrit ?

L’acte le plus odieux dans ce sens est la commission d’actes immoraux par certains soi-disant membres du clergé, ainsi que par les imam-khatibs, abusant des croyances religieuses des citoyens.

Entre 2016 et 2024, 50 cas de tels crimes ont été identifiés dans le pays et les criminels ont été traduit en justice.

En fait, de tels cas sont nombreux, mais je ne permettrai pas que les actions immorales de telles personnes soient montrées à la télévision.

À l’avenir, nous apporterons des modifications à la loi — tout jeune ou adolescent formé par domullo ou par quelqu’un d’autre et qui commet un meurtre, terrorise, en premier lieu, domullo lui-même doit être traduit en justice.

Ô peuple tadjik! Le Prophète de l’Islam a catégoriquement interdit d’aller chez les clairvoyants et les sorciers et a ordonné : “Quiconque va chez un clairvoyant, ses prières ne seront pas acceptées pendant 40 jours ; s’il croit le clairvoyant, il sera expulsé de la foi… “

Une autre question est de savoir, pourquoi les parents sont si intéressés à recevoir une éducation religieuse, en particulier à l’étranger, alors que selon les documents adoptés non seulement dans notre pays, mais aussi dans la plupart des pays du monde, les certificats de fin d’études des établissements d’enseignement religieux d’autres pays ne sont pas considérés comme valables.

La plupart des parents estiment que, ayant reçu une éducation religieuse, leurs enfants n’ont pas besoin de travailler dans des agences gouvernementales, de devenir mollah ou une figure religieuse; il suffit que les gens les nourrissent et les habillent.

L’adoption de la Loi “Sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels dans la République du Tadjikistan” constitue une étape importante dans la régulation de la vie de la population, en éliminant le fanatisme et les traditions et rituels artificiels et coûteux.

Cette loi a été adoptée sur la base des règles de la charia, des conseils et des consultations de théologiens célèbres du pays, les responsables religieux doivent contribuer à sa mise en œuvre en collaboration avec les agences gouvernementales.

Cependant, il convient de noter qu’il existe encore des cas de non-respect de la procédure de tenue de célébrations et d’événements, notamment les cérémonies religieuses interdites.

Rien qu’entre 2014 et 2023, les forces de l’ordre du pays ont traduit en responsabilité administrative 5 620 personnes pour non-respect des exigences de cette loi.

Dans le même temps, je souligne que la coopération entre les organes gouvernementaux et la population du pays dans la mise en œuvre de la Loi de la République du Tadjikistan “Sur la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants” n’est pas non plus établie au niveau approprié.

De 2016 à nos jours, 19 mille 480 personnes, dont 1170 enseignants et 18 mille 310 parents, ont été mises en responsabilité administrative pour non-respect des exigences de cette loi.

Il est alarmant de constater que les violations des exigences de ces lois nationales sont le plus souvent commises par certains responsables gouvernementaux, entrepreneurs, responsables religieux, leurs enfants et leurs proches.

À cet égard, je considère qu’il est approprié, compte tenu de l’expérience accumulée dans ce domaine, d’adopter les lois de la République du Tadjikistan “Sur la rationalisation des traditions, des célébrations et des rituels” et “Sur la responsabilité des parents pour l’éducation des enfants” dans une nouvelle édition qui corréspond aux besoins de notre époque.

Compte tenu de ces situations, il est nécessaire pour toutes les agences et autorités gouvernementales, y compris les chefs de régions, de villes et de districts, les forces de l’ordre, les tribunaux, les comités de travail avec la jeunesse, la religion, les associations religieuses et autres organismes publics, d’effectuer des travaux explicatifs et d’autres moyens efficaces pour prévenir l’extrémisme, la superstition et la violation des restrictions établies par la loi, et prendre des mesures efficaces pour améliorer l’éducation juridique des citoyens.

Nous ne devons pas oublier que nos lois nationales ne sont pas des lois ordinaires, mais qu’elles représentent la réforme spirituelle et sociale du pays et libèrent l’atmosphère idéologique et la vie sociale du peuple de la superstition et du fanatisme.

Si cette loi n’était pas pour le bien du peuple, de nombreux pays proches et lointains à l’étranger, n’auraient pas étudié notre loi et n’auraient pas adopté une telle loi dans leur pays.

Je suis témoin : une famille a amené trois belles-filles chez elle le même jour.

Leur fils a 40 ans et ne peut pas se marier.

Les femmes qui ont atteint l’âge de 30 ans ne peuvent pas se marier.

Car les dépenses pour le mariage étaient très énormes, voire lourdes.

Nous n’irons pas loin, je sais, dans certains pays, vous savez aussi, les responsables religieux.

Les gens vivent jusqu’à un âge avancé, mais meurent sans se marier, sans avoir d’enfants.

De quel genre de vie s’agit-il?

Dieu a créé l’homme pour profiter de ce monde, vivre une vie bénie et laisser un héritage.

Qu’est-ce que l’héritage? Les enfants avant tout.

Je vais vous dire une chose.

Je le dis à tous les habitants du Tadjikistan.

Quand nos enfants naissent, le devoir sacré des parents est d’élever leurs enfants.

Qu’est-ce que cela signifie? Nous devons les alphabétiser, les éduquer aux bonnes manières et à la morale, leur donner la possibilité de maîtriser des métiers, des sciences, d’apprendre des langues.

Regardons notre époque.

Notre madhhab est une madhhab Hanafi et c’est ce qu’il enseigne.

Lorsqu’un enfant reste sans éducation, sans profession, sans métier, mendie dans la rue, commet un crime ou consomme de la drogue, cela signifie qu’il souffre constamment dans la vie.

Notre tâche est de les éduquer, de faire d’eux des maîtres dans les métiers et les arts, de leur enseigner les sciences, afin qu’après vous et moi, ils puissent mener leur propre vie indépendante.

Chers frères, chers compatriotes, responsables religieux respectés, nous étions nous-mêmes des enfants, beaucoup d’entre nous sont des enfants, nous avions des parents, à quel point les adultes ont travaillé dur pour nous.

Ils ne mangeaient pas de pain eux-mêmes, ils le gardaient pour leurs enfants afin qu’ils n’aient pas faim, pieds nus, sans vêtements.

Surtout pour les filles, les mères travaillaient dur pour les élever et les envoyer vers une vie indépendante.

N’est-ce pas? Combien ils ont souffert.

Lorsqu’un enfant est alphabétisé, a un métier, les compétences, et est instruit, il peut trouver un emploi partout dans le monde.

Il trouve son pain et sa vie, il ne souffre pas, il mène une vie heureuse.

C’est la responsabilité des parents.

Lors de mes voyages, je communique avec nos compatriotes.

Il y a des gens qui accusent leurs parents.

Ils disent que mes parents ont agi comme ça dans ma vie, que dois-je faire, Votre Excellence?

Il y a trois personnes handicapées à la maison, en fauteuil roulant, voyez-vous, chaque fille et chaque garçon est handicapé, en dessous de la taille ne fonctionne pas.

Ils ont organisé une berceuse entente (la coutume de fiançailles d’enfant) pour qui, pour leurs proches.

C’est de la cruauté, c’est de la cruauté.

Ce sont des vieux trucs des siècles passés.

Le mari les a abandonnés à la maison et est parti en disant: que ferai-je d’eux, que restera-t-il de moi.

La mère a deux filles et deux fils handicapés dans la famille, mais où sont les parents qui lui ont arrangé une berceuse entente?

Dans de tels cas, les parents sont les premiers responsables.

Regardez le monde islamique, quels progrès il a réalisés.

Ils emmènent leurs enfants dans les universités les plus avancées du monde, enseignent-leur les métiers et l’artisanat, et leurs enfants deviennent des érudits.

Ils volent dans l’espace.

Ne sont-ils pas musulmans ?

Vous savez quel soulagement la loi sur les rituels a apporté, combien d’habitudes difficiles ont été éliminées, la vie de combien de familles s’est améliorée, le nombre de mariages a augmenté.

Distingués participants !

Selon l’analyse des experts, s’éloigner de l’essence de la religion, ne pas comprendre ses valeurs humanistes devient la base d’excès et conduit parfois nos citoyens aux superstitions et à l’extrémisme.

Il existe un dicton courant parmi notre peuple: «Dieu n’a pas créé l’homme pour le jour de la détresse.»

A cet égard, nous devons comprendre que la base de la religion islamique et de l’école Hanafi tolérante qui est d’assurer les meilleures conditions de vie pour nous-mêmes et nos familles, y compris nos enfants qui nous sont donnés et confiés par Dieu, n’a pour but que de leur offrir de bonnes opportunités éducatives afin qu’ils grandissent pour devenir conscients d’eux-mêmes et de Dieu, en décorant leur propre maison et leur lieu de résidence

Dieu dit: «Le meilleur homme est celui qui fait le bien.»

C’est-à-dire pas de gaspillage et d’extravagance, pas d’hypocrites et de frimeurs, pas ceux qui sont allés au Hajj et d’autres personnes, mais ceux dont les bienfaits parviennent à leurs parents et amis, voisins et concitoyens du village, aux orphelins, aux handicapés et autres personnes dans le besoin et qui apportent le bonheur au cœur de ces personnes sont ceux qui sont proches de Dieu.

Merci à ces personnes !

Avant l’indépendance du pays, seules 29 personnes sur les 5 millions d’habitants du Tadjikistan ont complété la cérémonie du Hajj.

Mais au fil des années d’indépendance, malgré le fait que nous soyons confrontés à de graves problèmes économiques dus à la guerre civile imposée et que nous en ressentons encore les conséquences négatives dans nos vies, le processus de pèlerinage des citoyens a eu tendance à s’intensifier.

Seulement en 2023, 63 000 citoyens du pays ont accompli le Hajj et la Omra, et le montant moyen dépensé par eux était supérieur à 1 milliard 200 millions de somoni.

Le montant dépensé par nos citoyens pour le Hajj pendant la période de l’indépendance s’élevait à près de 12 milliards de somoni, ce qui, dans les conditions actuelles, c’est-à-dire à une époque où le processus négatif de déclin économique est observé dans la plupart des pays du monde, et dans près de 80 pays du monde, les gens souffrent du manque de nourriture et de la faim, c’est un montant très important pour notre pays.

Si ce montant était dépensé pour construire des logements, améliorer les conditions de vie et l’éducation des enfants, fourniture de nourriture, de vêtements et de matériel d’éducation de qualité, ainsi qu’un soutien à ceux qui sont dans le besoin ou en quête d’amélioration, les conditions de vie de nombreuses familles seraient améliorées.

Je vous rappelle que nous ne sommes pas opposés à ce que notre peuple accomplisse le Hajj, mais j’insiste sur le fait que ce processus ne doit pas acquérir les caractéristiques du fanatisme, de l’imitation et de la compétition, comme c’est le cas aujourd’hui dans notre pays.

Parce qu’il faut d’abord améliorer nos conditions de vie et celles de nos enfants, s’intéresser aux conditions de nos voisins, soutenir les proches dans le besoin, puis faire l’intention de visiter la maison de Dieu.

Nous devons nous rappeler un point important: dans les conditions où nous n’avons pas une bonne maison, notre lieu de résidence ne répond pas aux exigences, nos enfants ont besoin de vêtements, de livres, de cahiers et d’autres matériels d’éducation, si nous n’avons pas servi nos parents et n’avons pas plu à leur cœur, nous ne connaissons pas la condition de nos proches, notre pèlerinage ne répondra pas aux exigences de l’Islam.

Selon la loi islamique, les garçons et surtout les filles, après avoir atteint l’âge de 9 à 10 ans, doivent avoir leur propre chambre et dormir séparément.

Quelle famille a créé de telles conditions ?

J’ai même chargé la commission de visiter et de voir les maisons et les conditions de vie de ceux qui vont au Hajj, ainsi que la condition de leurs enfants et de leurs familles, afin qu’ils n’aient aucun problème.

Certains vont à la Omra aux dépens de l’argent de leurs enfants, qui sont souvent en migration de travail et ont eux-mêmes de jeunes enfants, contractant même des emprunts et mettant la famille sous le fardeau de la vie.

Ils n’ont pas pitié de leurs femmes et de leurs enfants !

Nos chères mères, sœurs et dames, soyez plus patientes et ne vous livrez pas à l’extravagance. Pourquoi traitez-vous durement votre famille?

Aujourd’hui encore, il y a des gens qui, à leur retour, dépensent deux fois plus d’argent pour l’organisation d’événements de visite de hajji.

En conséquence, en raison de l’accomplissement du Hajj ou de la Omra d’une seule personne, toute la famille souffre de difficultés financières pendant longtemps.

Le Coran déclare à plusieurs reprises que «Allah n’impose à personne un fardeau plus important qu’il n’est capable de le faire.»

Mais c’est précisément à cause de notre ignorance, enclins au fanatisme et à la superstition, que nous organisons des événements très coûteux, ne respectons pas les exigences de la religion et créons des problèmes pour la famille.

Ils vont à la Omra, ils disent que je suis devenu un hajji, mais ils ne savent pas que c’est la discorde.

Certains sont accueillis comme les fiancés et leur baisent les mains.

Où dans la Сharia est-ce écrit?

Le fait est que la Omra n’est pas un Hajj.

Ces enfants sont de 3ème à 4ème années.

Cet exemple est un exemple parmi des milliers, voyez par vous-même.

Peut-être direz-vous que les propos du Chef de l’État sont sans fondement.

Il y a un imam-khatib (chef religieux de la mosquée), il y a un chef de communauté, il y a un chef de district et il y a d’autres forces de l’ordre.

Selon les théologiens, la récompense pour la Omra est inférieure à la récompense pour un mois de jeûne.

Apprenez cela aux gens.

Où dépensez-vous l’argent?

Beaucoup croient que le Hajj ou la Omra purifie leurs péchés, ce qui va au-delà de la logique et de l’essence de la religion.

En particulier, la tendance de nombreuses femmes à se rendre au Hajj est récemment devenue préoccupante, même en emmenant de petits enfants qui n’ont pas la capacité de comprendre la parole divine et ne connaissent pas l’essence de la visite de la maison de Dieu.

Parce que les analyses montrent que la plupart des femmes qui accomplissent le Hajj ou la Omra, après leur retour, afin de se distinguer des autres, portent des vêtements étrangers et deviennent un moyen de sa promotion.

Chers compatriotes, chers participants!

Le Hajj, comme la prière, с‘est un moyen d’abstinence et de repentance qui aide une personne à être économe, travailleuse et engagée.

Cette opportunité est offerte à chacun de nous si nous prions cinq fois par jour ou jeûnons une fois par an pendant le mois sacré du Ramadan.

Dieu aime la piété, et il est certainement bon d’être pieux.

Cependant, le sens de la piété ne se limite pas simplement à s’abstenir de nourriture, mais signifie également le fait de s’abstenir de toutes actions laides et immorales, de toute gaspillage et excès, de superstition et de fanatisme, etc.

Ces dernières années, l’incidence du diabète et des maladies cardiovasculaires a augmenté dans le pays, l’une des causes étant l’obésité.

Quelle maladie? Obésité, diabète, maladies cardiaques.

L’obésité – c’est-à-dire manger et consommer trop.

Au lieu de subvenir aux besoins d’un voisin, d’un orphelin handicapé ou d’une famille pauvre.

Nous ne pensons pas que cela entraînera une morbidité.

Le contentement, s’abstenir de la gourmandise, ne pas être gourmand préserve la santé.

Il existe un remède contre le diabète : le régime.

Il ne faut pas oublier que l’ambition, la vantardise et le narcissisme ne plaîsent pas à Dieu ni aux serviteurs de Dieu !

Après le retour du Hajj, changements de vêtements, grandiloquence de comportement, la tenue des cérémonies liées aux visites auprès des pèlerins – tout cela demontre la divergence, la vantardise, des qualités des gens à se montrer différent dans la société, comme s’ils sont supérieurs aux autres, c’est-à-dire l’ambition.

Il est dit dans le hadith : « Dieu ne regarde pas vos images et vos richesses, mais Dieu regarde vos cœurs et vos actes. »

Vous devez adorer Dieu et le Messager dans votre cœur !

Pas en hidjab, pas en gros turban, pas en longue barbe, pas en longue chemise !

Avec cœur, avec foi !

Devant Dieu, nous tous et vous – tous les serviteurs musulmans – sommes égaux.

Dieu ne demande pas si vous êtes un mollah, si vous êtes un noble, qui êtes-vous, êtes-vous un érudit — tout le monde est égal.

As-tu fait le Hajj ou pas ?

Le pèlerin fait le Hajj et reviens, il devient pompeux, tout le monde lui rend visite.

Ici, il y a les élèves de 3e-4e année (photo dans le projecteur en coulisses), le chef de classe rend visite aux enfants avec 20 de ses camarades de classe, ce qui n’est une coutume nulle part, je n’ai lu rien sur cela.

Profitant de cette opportunité, j’en appelle aux dignitaires et aux experts dans le domaine de la religion, aux responsables religieux qui ont le sens de responsabilité devant le peuple, devant Dieu et le Messager, aux employés de l’Académie nationale des sciences et à d’autres connaisseurs qui connaissent bien les questions religieuses, de travailler avec les gens, montrer la bonne religion et les bonnes connaissances afin que les gens puissent distinguer le noir du blanc et le mal du bien.

Dans ce contexte, le Prophète de l’Islam Mohammed a dit : « Quiconque fait quelque chose pour la gloire, et quiconque fait quelque chose par hypocrisie (pour se faire valoir) afin que les gens le respectent, Dieu lui fera honte au Jour de la Résurrection à cause de son hypocrisie, c’est-à-dire son ostentation devant les gens. »

Ce ne sont pas mes paroles, mais celles du Prophète, mentionnées dans des hadiths authentiques.

Expliquez cela au peuple.

C’est votre devoir essentiel.

Quand vous allez dans certaines familles, vous voyez une très mauvaise chose, j’ai vu, j’en suis témoin, qu’ils mettaient un enfant de 3-4 ans dans la place prioritaire autour d’une table.

Votre Altesse, montez, vous êtes l’honorable hadji.

Un homme de 70 ans se trouve à la pire place à la table.

Un homme de 40-50 ans prend une carafe et verse de l’eau dans les mains d’un enfant de 3-4 ans.

Quel est son rang ?

Qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi n’expliquons-nous pas aux gens ?

Ô peuple, la loi islamique a rendu le Hajj obligatoire une fois sous certaines conditions !

Parce que le Prophète de l’Islam a également fait le Hajj une fois.

Pas dix fois, pas cinq fois, une fois.

Parce que s’il faisait pelerinage 3 ou 4 fois, ce serait le devoir et la communauté musulmane se retrouverait en difficulté.

Quant à la Omra, il faut dire que la Omra n’est pas obligatoire et que celui qui l’accomplit n’est pas un pèlerin (hadji), car en accomplissant la Omra, la personne n’est pas dispensé du Hajj, c’est-à-dire le Hajj obligatoire. Expliquez cela aux gens.

Je réitère que la Omra ne donne pas le statut de pèlerin, elle équivaut à la prière, c’est considéré un pilier de l’Islam comme la prière, comme on dit, Ahmad est allé à La Mecque et à Médine, le même vieil Ahmad est revenu! (allusion à l’immuabilité de nature humaine)

Il a eu une récompense, il l’a eue pour lui-même.

Il n’a reçu aucun autre titre, c’est le même Ahmad !

Vous vous trompez, mesdames, vous partez en voyage.

Vous n’obtenez qu’une seule récompense. Après tout, jeûnez pendant un mois, priez cinq fois.

Servez vos parents et votre mari.

Gardez vos enfants propres et les nourrissez bien avec la nourriture de qualité.

Il y a deux groupes de personnes qui ne peuvent pas aller au Hajj : premièrement, ceux qui servent leurs parents, en particulier ceux qui ont des parents fragilisés ou en état de dépendance, c’est-à-dire les handicapés, les personnes âgées et les pauvres.

S’ils les servent, obtiennent leurs bénédictions, cela équivaut à la récompense du Hajj.

Nous disons : je veux rendre visite à ma « qibla » (mon pilier).

Qui est la « qibla » ? Le père.

Si la « qibla » est à la maison, pourquoi ne pas la servir ?

D’autres personnes qui pratiquent la charité courante, comme construire des routes et des écoles, transporter de l’eau, construire un pont, c’est-à-dire des actions dont les fruits parviennent à la société, et ces actions sont incluses dans la charité courante.

Accomplir la Omra n’apporte que des récompenses à une personne, et un croyant peut trouver encore plus de récompenses dans son pays grâce à ses bonnes actions.

Est-il bon que nos frères, sœurs, nos enfants, voisins et camarades aient faim et que nous dépensions beaucoup d’argent pour aller à la maison de Dieu ?

Ou bien il n’y a pas de conditions favorables pour les enfants dans notre maison, nous avons des enfants mineurs à la maison et nous n’avons pas encore rempli les devoirs de père et de mère, mais nous allons à la maison de Dieu.

Réparons nos maisons, fournissons à nos enfants des vêtements et de la nourriture de qualité.

Pas avec du pain sec et de l’eau froide.

De tels cas ne sont pas rares dans notre pays.

Pouvons-nous améliorer les conditions de vie de notre peuple avec de tels rites et des cérémonies religieuses accomplies avec de telles difficultés ?

Alors que Dieu a dit que le bonheur des gens est son bonheur.

L’une des figures célèbres de la science et du mysticisme, Khoja Abdullah Ansari, a également bien dit à cet égard :

Gagne le cœur ce qui est un grand pèlerinage (Hajj akbar),

Un cœur vaut mieux que des milliers de Kaaba.

La Kaaba est la création de radieux Khalil (Ibrahim).

Le cœur est un sacré coffre du Grand Segneur.

Gagnez le cœur des gens.

Rendez heureux le cœur d’une personne pauvre et handicapée, d’une famille dépourvue, d’une personne malade.

Faites-le vous-même d’abord, chers mollahs !

Rassemblons l’aumône du jeûne dans un endroit ou un village, si nous réparons et restaurons la maison d’un orphelin, d’une personne handicapée ou d’un sans-abri, ils seront énormément reconnaissants, tout d’abord, votre propre esprit sera élevé.

Cela serait une grande bienfaisance.

Mewlana Balkhi semble avoir ressenti très tôt ce genre d’habitude de nos excès et a dit qu’il ne faut pas chercher Dieu dans une maison en pierre, une telle recherche de Dieu est une recherche imparfaite, Il est le Seigneur de tout, Il est dans le cœur des gens du monde, connaissez-le à travers votre cœur et dans la position et le statut de l’homme.

Si nous nous exhibons dans notre langage, notre comportement, dans nos actions, si nous portons de longs turbans, faisons pousser de longues barbes, portons des hijabs, mais avons de mauvaises intentions dans notre cœur, alors c’est de vanité et forfanterie.

Il n’y a rien d’autre!

C’est dans le cœur, c’est dans la sincérité et la croyance, ô gens !

L’un des grands personnages de notre passé, Ahmadi Jami, s’est adressé aux chercheurs et aux pèlerins sur le chemin de la maison de Dieu et a souligné que vous devez vous connaître, que l’existence de Dieu est dans votre existence et que Sa place réside dans votre propre position.

Compte tenu du fait que, selon la Sunna du Prophète, la charia islamique a déclaré le Hajj comme une obligation ponctuelle, le Comité de la religion, de réglementation des traditions, célébrations et cérémonies, le Centre d’études islamiques et le Conseil des oulémas sont chargés de préparer dans un délai de deux mois les modalités et procédures de la cérémonie du Hajj pour les citoyens du pays en fonction des conditions actuelles et des capacités financières des résidents du pays.

Il est recommandé au Conseil des oulémas du pays de prendre dans un délai de deux mois une décision pertinente sur cette question au niveau des normes de la charia et conformément à l’école de pensée Hanafi, et de mener des travaux d’explication.

Chers participants!

Il existe actuellement 3 maisons-internats pour personnes âgées et handicapées avec 384 résidents, dont 196 personnes âgées, 4 maisons-internats pour malades mentaux avec 893 résidents, dont 842 handicapés mentaux, 61 écoles-internats (pensionnats), dont 14 écoles-internats républicains et 47 écoles-internats à statut local.

Il y a 7706 étudiants dans les institutions mentionnées, dont 2508 filles, dont 108 sont orphelins au total, 1431 — sans père, 316 — sans mère, 121 abandonnés, 241 sont des enfants de parents atteints de maladies infectieuses qui ne peuvent pas prendre soin d’eux, 42 pères ou mères souffrant de maladies mentales, 67 enfants de parents toxicomanes, 1114 personnes issues de familles pauvres et 3773 enfants handicapés sont sous le patronage permanent et sous la protection matérielle et spirituelle de l’État.

Avec toute cette extravagance et superstition, ces excès et perversions religieuses, cette forfanterie et hypocrisie, cet extrémisme et parfois cette terreur, que nous faisons comme pour l’amour de Dieu, nous oublions un point important : derrière notre mur, dans la maison de notre voisin, dans notre lieu de résidence, dans notre village, district ou province et dans notre pays il y a des habitants qui ont besoin de notre soin et de notre compassion !!!

Où sont passés les enseignements que nos ancêtres ont reçus, où sont passés les domullos (enseignants-savants) qui ont éduqué nos ancêtres dans un esprit si humain ?

Les serviteurs de notre religion ont-ils oublié leur mission originelle ?

Ces mots ne signifient pas que l’État ne peut pas prendre soin des résidents de telles institutions, mais ils exprimés afin de réflechir et trouver le bon chemin dans la vie et les moyens de subsistance, pour éduquer les gens de la société dans un esprit d’humanité, et non dans l’extrémisme et la superstition !!!

C’est la mission des responsables religieux.

Le Prophète de l’Islam dit dans ce cas : « La personne qui prend un orphelin sous sa protection sera avec moi demain, le Jour de la Résurrection. »

Faites ceci.

Nous sommes en train de le faire, l’État le fait.

Mais je vois toujours que, que cela vous plaise ou non, la famille, c’est autre chose.

L’environnement familial est différent.

Même si vous créez les meilleures conditions pour eux, vous le ressentez.

Chers compatriotes !

Tout peuple ou nation dont le comportement montre des signes d’ignorance et de superstition sera privé d’une vie heureuse.

Cela peut être observé dans l’exemple de plusieurs pays du monde dans les conditions actuelles.

Par conséquent, notre peuple doit être conscient et ne pas se laisser tromper par la propagande des ennemis de sa religion et ses coutumes, de sa nation et son madhab.

Nous, peuple du Tadjikistan, avons toujours appartenu au madhab modéré et tolérant de l’Imam Abouhanifa, et nous ne permetterons pas que des idées religieuses radicales et extrémistes se propagent parmi la population du pays en utilisant des sentiments religieux.

À cet égard, je voudrais vous rappeler mon opinion, que j’ai exprimée à plusieurs reprises : la superstition est un danger qui constitue une menace sérieuse pour le présent et l’avenir du Tadjikistan et de la région.

Je l’ai dit à maintes reprises, et je le répète aujourd’hui, que la superstition est l’ignorance, l’ignorance n’apporte que le malheur à la nation.

Notre coopération de plus de trente-deux ans avec les pays du monde islamique, en particulier les pays arabes, montre que le recours à la science, l’étude et le développement des sciences mathématiques, naturelles et techniques, l’utilisation des réalisations scientifiques avancées et l’application de la technologie moderne les ont amenés à un développement sans précédent, qui a conduit à la disparition des notions figées et dépassées.

Prenons l’exemple de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, du Koweït, du Bahreïn, de la Malaisie et d’autres pays à majorité musulmane, qui se sont développés à une vitesse fulgurante.

Ces pays ont bien compris que la science et l’encouragement de la jeune génération du pays vers les études scientifiques est le seul moyen de sauver l’humanité.

C’est pourquoi ils saisissent toutes les opportunités d’orienter les jeunes vers la science et l’éducation et d’assurer une vie heureuse à leur population.

Prenons l’exemple des événements de ces dernières années.

Lorsque la pandémie de COVID-19 a été déclarée dans le monde, qui a été en mesure de sauver la vie de son peuple, de sa nation et de l’humanité en général ?

Certainement les pays dans lesquels la science, la technologie et la vision scientifique du monde se sont développées, quelle que soit leur attitude à l’égard de la religion, et où le niveau d’éducation et d’alphabétisation de la population est élevé.

Que faisons-nous ?

Lorsque le coronavirus s’est répandu dans le monde, les pays ont pensé à inventer un vaccin, mais nous avions cinq personnes qui priaient pour une personne infectée dans un district, à cause de la superstition et de l’ignorance.

Quatre frères sont morts en une semaine.

Leurs familles ont été laissées sans surveillance et leurs enfants sont devenus orphelins.

Le COVID-19 peut-il être guéri par la prière ?

C’est pourquoi nous devons éduquer nos enfants, éduquer nos scientifiques, éduquer nos inventeurs pour qu’ils n’aient pas besoin des autres.

Ou le cas que vous avez tous entendu, un mollah prétendant être médecin chasse un démon d’une pauvre vieille dame, la bat avec un gourdin jusqu’à ce qu’elle soit écrasée, il prend un couteau, lui coupe le bas de la langue, lui coupe la lèvre, et la vieille dame meurt sur le coup.

Est-ce cela l’Islam ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

Tout cela au nom de l’Islam. C’est de l’ignorance.

Ce papier est blanc, n’est-ce pas ?

Vous écrivez dessus avec un stylo ou un crayon.

Tout d’abord, qu’est-ce que le papier ?

Le papier, ce n’est pas de l’écologie, c’est de la chimie.

On le fabrique avec des produits chimiques, on fait du papier pour écrire et lire, n’est-ce pas ?

Que faisons-nous ensuite ?

Ces mollahs qui se disent médecins écrivent des talismans sur du papier, n’est-ce pas ?

Dissolvez-les et buvez-les en deux matins.

Les crayons et le papier contiennent des produits chimiques toxiques.

Nous empoisonnons donc les gens de nos propres mains.

À cet égard, j’insiste sur le fait que l’avenir du Tadjikistan dépend du niveau d’éducation de la population et des progrès de la science et de la technologie, et que tous les membres de la société devraient s’efforcer d’attirer les jeunes vers la science, la connaissance, les professions et l’artisanat.

Les responsables religieux ont également le devoir de guider les jeunes vers l’apprentissage des sciences et des connaissances du monde, en particulier les mathématiques et les matières naturelles et techniques.

L’Imam Ghazali, dans son livre « La renaissance des sciences de la religion » , dit que l’acquisition des sciences nécessaires à la société, telles que la médecine, la comptabilité, etc. est un devoir suffisant.

Posons-nous une fois la question : quelle est notre grande réussite scientifique ?

Qu’avons-nous inventé et qu’avons-nous découvert ?

Que produisons-nous ?

Où sont nos scientifiques et nos inventeurs ?

Qui les élève ?

Nous et vous.

À la maison, dans la famille, à l’école, c’est davantage à nous — les parents — qu’il incombe de le faire.

Jusqu’à quand allons-nous compter sur les autres ?

Jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand allons-nous aider les économies d’autres pays ?

Tous ceux qui sont assis dans cette salle, à commencer par moi, portent des vêtements qui viennent de l’étranger.

Même notre robe et turban viennent de l’étranger.

Vous voyez, aujourd’hui, la technologie et les machines, même les drones, ont été inventés pour servir les gens.

Dans les villes les plus développées du monde, les taxis sont sans chauffeur, grâce aux nouvelles technologies.

Où que vous vouliez aller, ce genre de taxi vous emmène.

Il n’a pas de carburant, il fonctionne à l’électricité.

Que faisons-nous ?

Où sont nos ingénieurs et nos scientifiques ?

Pourquoi ne pouvons-nous pas éduquer ?

Même dans le domaine de l’éducation religieuse, nous ne faisons aucun progrès. Les représentants du Tadjikistan remportent la première place dans les concours de lecture du Coran, mais en ce qui concerne l’interprétation et le contenu, ils occupent la dernière place, parce qu’ils récitent le Coran, le récitent bien, mais ne comprennent pas son contenu, ne peuvent pas l’interpréter.

Lorsque nous lisons une ayat ou un hadith, nous devons d’abord en comprendre le sens et l’expliquer aux gens.

Et nous devons savoir où chaque ayat, chaque hadith est récité et à quelle occasion.

Chers compatriotes !

La religion de l’Islam a reconnu le multilinguisme, la diversité de pensée et l’existence de différentes cultures de peuples et de nations.

Par exemple, dans le Saint Coran, ce thème est clairement énoncé dans le 13e ayat de la sourate « Hujurat » :

« Nous vous avons créés d’un homme et d’une femme, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres… ».

En d’autres termes, la volonté de Dieu est que les gens se présentent sous la forme de nations et de tribus et qu’ils se distinguent les uns des autres par leur nationalités, coutumes, langues et cultures, leurs vêtements et d’autres éléments.

Sinon, on ne saura pas à quelle nation, à quel tribu et à quelle nationalité les gens appartiennent.

L’aliénation dans le port des vêtements, c’est-à-dire le port de vêtements étrangers avec le hijab, est un autre problème important pour notre société.

L’aliénation des mœurs et coutumes vestimentaires est une aliénation culturelle qui sape l’indépendance intellectuelle, l’identité nationale et culturelle d’une nation.

Ceux qui portent les vêtements des autres s’affichent.

Ils se croient différents, intelligents et supérieurs aux autres.

Ils ne sont rien, la plupart d’entre eux sont analphabètes.

Il y a d’autres choses à faire.

Aujourd’hui, il y a des groupes qui veulent tout changer sous un même slogan, non pas pour des objectifs islamiques, mais pour réaliser leurs plans mercantiles.

Selon des sources fiables, à l’époque d’Abu Hanifa, de nombreux érudits et experts ont été témoins de l’abus de la religion à des fins politiques, mais aucun n’a eu le courage d’exprimer ouvertement son opposition à l’arbitraire et aux déviations.

Comme nous le voyons aujourd’hui, des groupes extrémistes et aliénés tentent d’atteindre leurs objectifs impurs en utilisant des slogans religieux pour nous éloigner de notre État et de notre nation, de l’origine des Tadjiks et des fondements solides de l’histoire et de la civilisation de nos ancêtres.

Jusqu’à ce que l’Islam n’a pas apporté les vêtements et que toutes les nations et tribus adaptent leur tenue vestimentaire nationale aux conditions islamiques.

En réalité, chaque nation, en raison de son histoire culturelle, a un comportement vestimentaire et des traditions particulières qui reflètent les valeurs matérielles et spirituelles de son passé, et chaque nation est reconnue par sa langue, sa culture et son style vestimentaire.

Par exemple, les Arabes portent leur costume national dans leur propre pays et à l’étranger et en sont fiers.

Il s’agit de leur propre tenue nationale, qui n’a rien d’islamique.

Mais pourquoi les autres ne portent-ils pas notre costume national ?

J’ai dit précédemment que le costume national tadjik, y compris le chakan et l’adras, était devenu mondial.

Ils sont reconnue par la prestigieuse organisation internationale qu’est l’UNESCO.

Nos mères et nos dames tadjikes avaient leur propre style de vêtements nationaux et nous l’ont laissé en héritage, chacun d’entre eux reflétant, par sa beauté et ses couleurs, les normes morales et religieuses de notre ancien peuple.

À cet égard, afin de protéger notre identité et nos valeurs nationales, nous devons empêcher l’importation de vêtements soi-disant religieux qui sont étrangers à nos coutumes et à notre culture.

N’est-il pas préférable d’être éduquée et chaste, au lieu d’imiter les vêtements des autres, de respecter ses parents et son mari ?

Chers compatriotes, je l’ai dit mille fois et je le répète.

Le peuple tadjik a plus de 6 000 ans d’histoire, de civilisation et de culture.

La fête de Navrouz Ajam a plus de 6 000 ans d’histoire.

L’ancienne ville de Sarazme a été étudiée par des érudits du monde entier et l’UNESCO a décidé que cette ancienne ville avait une histoire de plus de cinq mille cinq cents ans.

C’est la preuve de l’ancienneté de la nation tadjike — notre nation, ô peuple!

Ô peuple tadjik, nous sommes des Aryens, nous sommes des Aryens, nous sommes des représentants de la civilisation et de la culture indo-européennes, nous avons le droit de nous habiller de manière moderne, regardez vos visages, regardez les visages des Tadjiks, nous avions une manière belle et sophistiquée de nous habiller.

Quiconque a lu l’histoire du peuple tadjik sait que les Aryens étaient des géants.

Ils étaient grands et avaient de longs visages.

Les découvertes historiques que nous avons dans nos musées et dans le monde, la Forteresse de Cyrus le Grand, Takht-i Sangine, Sarazme, les vêtements anciens, quels vêtements portaient les hommes et femmes.

Après tout, pourquoi devrions-nous être aliénés ?

Pourquoi être ingrat envers notre culture, notre langue, notre histoire et nos coutumes ?

Pourquoi ?

C’est exactement ce que font les ennemis de la nation tadjike.

D’abord, ils vous priveront de vos coutumes et de vos rituels, ensuite ils vous priveront de votre langue et de votre culture, puis l’État et donc la nation disparaîtront, n’oubliez pas, les gens !

Je l’ai dit dans l’un de mes discours et je le répète aujourd’hui : je suis fier d’être d’abord tadjik et ensuite musulman.

Le Comité des femmes et de la famille est chargé d’élaborer et de présenter de beaux et divers modèles de vêtements nationaux en collaboration avec des stylistes locaux, conformément aux besoins religieux et moraux de nos femmes, sœurs et mères.

Il est recommandé au Conseil des oulémas du Centre islamique de déterminer son opinion sur cette question dans le cadre des intérêts de l’État tadjik et de la culture nationale, en rendant hommage aux valeurs de l’école de pensée Hanafi.

Chers responsables religieux !

Vous savez très bien qu’être responsable, c’est-à-dire serviteur de la religion, signifie avoir une responsabilité à la fois devant Dieu et devant les hommes.

Une si grande responsabilité exige de chacun de vous que, avant tout, vous soyez vous-même un exemple de la société dans votre discours, votre comportement et votre moralité.

À certaines étapes historiques, l’abus de la religion et des valeurs religieuses par le clergé a conduit à l’émergence d’idées fausses sur son statut et son identité dans l’esprit du peuple.

En conséquence, certains considèrent être mollah ou responsable religieux comme une profession, et ces personnes utilisent leurs devoir de mollah comme moyen de subsistance.

Il faut dire que le devoir de mollah n’est pas une profession, mais un service sincère dans la voie de Dieu pour le peuple, c’est-à-dire afin de recevoir des récompenses.

Par exemple, dans certains pays à majorité musulmane, les responsables religieux attendent leur tour pendant des mois dans les mosquées pour prier en qualité d’imams quelques fois.

Je le répète, non pas pour être payé, mais pour être récompensé.

Ne soyez pas offensé, que font parfois nos mollahs ?

Afin d’augmenter le nombre de fidèles et de ceux qui paient le jeûne ou le frais de l’imamat, ou pour montrer leur supériorité, ils divisent les habitants d’une même zone en plusieurs groupes ce qui est une erreur d’éxiger des frais et de diviser les gens en groupes !

Dans un hadith authentique, il est souligné que « la meilleure chose qu’une personne mange vient par leur travail. »

Du grand-père Adam (agriculteur) à notre Prophète Mohammad, tous les prophètes avaient un métier (bergers, tailleurs, marchands).

Noé était un maître charpentier, Idris était un tailleur, Saleh était un marchand, Dawood était un forgeron et Sulaiman était un vannier.

Tant que vous en avez la force, labourez au moins la terre près de votre jardin, faites au moins pousser des oignons et de l’ail, prenez soin de l’arbre fruitier, votre sang fonctionnera et votre appétit s’améliorera.

Gagnez son pain avec du travail consciencieux et offrir l’aumône du travail honnête est l’essence des enseignements des religions du monde et de l’Islam.

Comme vous le savez, afin d’accroître l’éducation juridique de la population du pays, l’année 2024 a été annoncée comme « Année de l’éducation juridique » dans le Message du Chef de l’Etat.

Le but de cette décision est d’augmenter le niveau d’éducation juridique des citoyens, de promouvoir les valeurs démocratiques et de renforcer la protection des droits de l’homme.

Éduquer les citoyens dans un esprit de respect de la loi et assurer sa suprématie, établir une méthode de coopération efficace entre l’État et les institutions de la société civile en direction de l’éducation juridique des citoyens est l’un des principaux objectifs de « l’Année de l’éducation juridique ».

À cet égard, il est nécessaire que les organismes publics compétents, les structures de la société civile, les membres du public, en particulier les responsables religieux, manifestent la responsabilité directe afin d’élever le niveau d’éducation de la population du pays, notamment par une compréhension approfondie et inconditionnelle des dispositions de l’article premier de la Constitution, selon laquelle la République du Tadjikistan est un État indépendant, démocratique, fondé sur le droit, laïc, unitaire et social, surtout en ce qui concerne le caractère laïc de l’État.

Un serviteur religieux responsable et patriote de son pays, nation et de l’État ne sera jamais neutre dans les bonnes œuvres d’éducation morale de la société, de correction des défauts existants, et contribuera à la prospérité de la Patrie et au développement harmonieux du pays.

Vous savez et comprenez probablement mieux que d’autres que l’amour pour la Patrie est basé sur la foi.

Il est du devoir de votre foi et de votre conscience d’expliquer aux gens, en particulier aux adolescents et aux jeunes, le respect des parents, des aînés, les bonnes manières, en particulier, la culture de la communication et de l’interaction dans la rue et dans les lieux publics, l’étiquette familiale et bien d’autres problèmes sociaux.

Autrement dit, la mosquée, en tant que moyen de foi, devrait jouer un rôle éducatif et moral précieux dans la vie de la société, et pas être un lieu de commérages et de calomnies, un lieu de débats politiques ou fausses déclarations.

Dans le verset 9 de la sourate « Vendredi » du Saint Coran, Dieu a expliqué l’étiquette dans la mosquée d’une manière simple : « Et quand la prière est terminée, dispersez-vous sur le sol (à la recherche de nourriture) et demandez la nourriture de Dieu. … ».

Un jour, hazrat Omar est arrivé à la mosquée où était assis un groupe de personnes, il leur a ordonné de quitter la mosquée.

Alors il a ajouté : vous attendez-vous à ce que de l’or et de l’argent jaillissent du ciel ?

Levez-vous et occupez-vous de vos affaires !

Autrement dit, travaillez dur.

Rien ne se fait tout seul en restant inactif.

Certains disent que Dieu lui-même donne la nourriture, non, il ne donne pas.

Si vous ne plantez pas de graines, ne travaillez pas, n’utilisez pas la terre, rien ne viendra.

Sans les efforts des agriculteurs l’année dernière, qu’arriverait-il aux marchés maintenant ? Cannibalisme.

Les responsables religieux peuvent et sont obligés de corriger la spiritualité de la société, de prévenir l’immoralité et le crime, l’éclatement des jeunes familles, d’assurer le respect de la loi sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels, de prévenir l’extrémisme des jeunes, les enseignements religieux illégaux et remplir leur foi et leur mission civique dans des conditions extrêmement complexes et de crises d’aujourd’hui pour prévenir l’extrémisme.

Le travail dans ce sens doit être mené de manière à ce que chacun se sente responsable devant la loi et la société de l’extrémisme d’une personne, du chef de la ville et du district au chef de la communauté, en passant par le responsable religieux, les parents et les enseignants.

Vous et moi devrions être reconnaissants d’être les maîtres d’une Patrie prospère et libre, de respirer son air, d’avoir grandi avec le pain, le sel et l’eau de cette terre ancienne et d’élever nos enfants et petits-enfants dans son environnement paisible.

Soyons reconnaissants que vous et moi soyons les compatriotes et les maîtres du pays, soyons reconnaissants d’être membres de toutes les organisations internationales du monde et d’avoir une seule voix parmi les superpuissances mondiales, soyons reconnaissants d’être reconnu sur la scène internationale comme un pays actif, auteur de cinq initiatives à l’échelle mondiale, respecté et reconnu.

Alors, apprécions cette Patrie, cette terre de paradis ancestral, la paix et la tranquillité, la stabilité politique, son pain et son sel, travaillons unis, honnêtement et fidèlement pour une plus grande prospérité de notre cher Tadjikistan et le progrès de notre État indépendant.

Ne laissons pas nos enfants, qui sont notre avenir, nos bénédictions et notre bonheur, devenir les outils des autres et discréditer la nation tadjike civilisée sur la scène mondiale.

Nous devons toujours nous rappeler que seul le personnel de la nouvelle ère, c’est-à-dire les spécialistes qui répondent aux exigences du monde moderne, peut être maître de la Patrie et de l’État, le construire, assurer le développement de l’État et faire progresser la société.

Au cours du troisième millénaire, seuls les États et les nations qui possèdent des sciences et des connaissances avancées ainsi que des technologies modernes peuvent protéger leur existence et assurer leur progrès.

Par conséquent, chacun de nous a un devoir et nous sommes responsables du sort de la Patrie, de l’État et de la nation devant les générations présentes et futures, d’assurer la scolarité et l’éducation, de créer les conditions pour nos enfants afin qu’ils ne restent analphabètes, apprennent les sciences et les connaissances, maîtrisent les métiers et l’artisanat contemporains.

C’est le devoir vital des chers parents, éducateurs, dirigeants de toutes les structures et organismes gouvernementaux, intellectuels, militants, société civile et membres du public, y compris les responsables religieux.

Je le répète encore une fois, personne ne nous enlèvera notre musulmanité et notre culte.

Cependant, il est difficile d’assurer le progrès de l’État, la prospérité de la Patrie et l’amélioration du niveau et de la qualité de vie du peuple uniquement par le culte.

Les exigences de la nouvelle ère sont différentes.

Nous devons lire, apprendre les sciences, développer les sciences exactes et mathématiques, maîtriser les dernières technologies, éduquer le personnel professionel et travailler dur pour que notre vie d’aujourd’hui soit meilleure qu’hier et que notre demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Nous devons élever encore davantage le niveau et la qualité de vie de notre peuple.

Élevons nos enfants de manière à ce qu’ils nous soutiennent et prennent soin de nous, qu’ils deviennent des connaisseurs, des spécialistes de la nouvelle ère et qu’ils aient de bonnes morales humaines.

Vous et nous donnerons naissance à un enfant et l’élèverons jusqu’à maturité afin qu’il nous soutienne dans notre vieillesse.

Rappelons-nous que les dirigeants des groupes terroristes et extrémistes, qui recrutent nos enfants dans leurs rangs, n’ont pas enduré la douleur de donner naissance et d’élever nos enfants, n’ont pas eu de nuits sans sommeil et ne les ont pas nourris.

Pour cette raison, nos enfants n’ont aucune valeur pour eux, en un instant ils les transforment en terroristes suicides et réalisent leurs objectifs impurs.

Après leur perte, seuls les parents souffrent.

Nous ne devrions pas laisser les noms de nos enfants entrer dans l’histoire de la nation comme terroristes ou extrémistes.

Cela porte atteinte à l’honneur des parents tadjiks et de l’ancienne nation culturelle tadjike.

Alors éduquons nos enfants, apprenons-leur les sciences, encourageons-les lire des livres et aidons-les à obtenir un métier pour qu’ils ne souffrent pas, ne se perdent pas, pour qu’ils aident et prennent soin de leurs parents dans leur vie future.

C’est pour cette raison que nous avons accepté cette question au niveau de la Constitution, qui stipule qu’à un âge avancé des parents, l’enfant est obligé, responsable de prendre soin d’eux.

Nous devons protéger l’union et la solidarité, la paix et la stabilité de la société et notre unité nationale, qui sont notre saut national contre les dangers des temps modernes, comme la prunelle de nos yeux, car notre pouvoir est dans l’union, le patriotisme et notre travail dévoué pour le bien de la prospérité de la Patrie et du développement de notre État.

Chers jeunes, qui possédez aujourd’hui et demain du Tadjikistan indépendant !

Je fais appel à vous et souligne que vous protégez l’indépendance et la liberté, ce qui est le meilleur bien pour la nation tadjike épris de liberté !

Aimez cette Patrie céleste, protégez-la fidèlement comme le trésor de nos ancêtres !

Soyez fier d’être Tadjik, car nos ancêtres – éminents fils de la nation tadjike, ont apporté une grande contribution au développement de la culture et de la civilisation humaines et ont éclairé le chemin du monde vers la coexistence et la solidarité.

Soyez prêts à protéger cette terre sainte afin que nos honorables mères et sœurs puissent mener une vie paisible.

Prouvez que vous êtes les descendants de Cyrus le Grand et Moukanna, Spitamen et Devachtitch, Temourmalik et Vose et des milliers de fils courageux de cette Patrie !

J’ai confiance en l’honneur, l’intelligence, la force intellectuelle et physique, le sens élevé de l’indépendance et de l’aspiration à la liberté, le patriotisme, le courage et la vaillance de chacun de vous.

Chers compatriotes !

J’ai souligné à plusieurs reprises, et je le répéterai encore aujourd’hui, qu’il faut être sage, vigilant et prudent dans la vie, ne pas se laisser tromper par les objectifs égoïstes des groupes d’intérêt.

N’oubliez pas que personne ne pense à améliorer notre Patrie, notre foyer et notre famille.

Nous devons nous-mêmes construire, améliorer la Patrie de nos ancêtres et léguer aux générations futures un État civilisé et développé!

Je sais que nous avons encore des centaines de problèmes et de lacunes.

Nous construisons un État maintenant !

Tout comme un jeune couple qui se marie et est séparé de ses parents, notre État n’est pas sans problèmes.

Cependant, je suis convaincu que nous avons le pouvoir de surmonter toutes les lacunes et tous les problèmes existants.

Nous avons surmonté ensemble les problèmes les plus difficiles durant les années de la guerre civile et avons atteint ces bons jours, alors que certains disaient que nous allions disparaître de la carte politique du monde, mais cela n’a pas eu lieu, c’est-à-dire leurs mauvaises pensées n’ont pas abouti.

Contrairement aux souhaits et aux plans des ennemis de la nation, nous avons été ressuscités, nous avons sauvé notre État de la destruction et notre nation du danger de désintégration et l’avons bien récupéré.

Les jours ne sont pas loin où vous et moi construirons une vie meilleure et écrirons notre nom dans les pages de l’histoire de la nation avec des lettres d’or.

Parce que notre peuple – le fier peuple du Tadjikistan – a le pouvoir et la force de construire une vie encore plus heureuse et tranquille !

Une fois de plus, je félicite tout le noble peuple du Tadjikistan et nos compatriotes à l’étranger à l’occasion de l’arrivée du mois béni du Ramadan.

Je souhaite à tout le peuple du Tadjikistan santé, paix et stabilité, un foyer prospère, grâce et bonheurs, et à vous tous — estimés participants — bonne chance et succès dans la voie de protéger l’indépendance et la liberté de la Patrie et de sauvegarder les valeurs essentielles nationales et religieuses.

Tout le meilleur !

9 марта, 2024 14:15

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